Histoire d'un soir... Papillon d'une vie!
Ma vie... Je n'arrivais plus à comprendre... Quel était son sens, le sens de mon existence. J'étais aspiré par ce trou noir que maintenant les hommes croient pouvoir guérir avec les pilules, le désespoir. On ne fait plus que voir noir autour, mais ou se trouve la lumière, pourquoi malgré ce soleil d'été et cette chaleur je ne pouvais voir que l'ombre de mon corps me suivant partout? Pourtant bien des gens le disent, le bonheur, est a porter de main de tout ceux qui espère et le veulent. J'ai prié, j'ai pleuré et tendu mon moi même de corps et âme pour pouvoir l'atteindre mais sans résultat.
Mais comme d'habitude... Je restais assis ici, dans ma chambre à coucher, attendant le soleil de disparaître pour pouvoir enfin bouger et sortir de ce trou que l'on appelle son chez soi. Je m'en souviens comme si c'était hier, pas par mémoire mais par habitude. Comme à chaque soir je prends un bain et m'habille doucement avec cette même chanson qui joue sur ma radio qui ne fait que rendre ma situation plus pathétique qu'elle ne l'est déjà. Et enfin, je me demandais toujours pourquoi prendre ce bain? Je suis déja salle de l'intérieur, je vais revenir et vomir tout ce que j'ai mangé. Mais encore, j'ignorais mes pourquoi et je me mis en route.
Arriver sur la rue... La rue Sainte-Catherine, la rue de nos vices je me mis au travail. Mon travail de prostitué. Ce ne fut pas long avant que je me trouve mon premier client, un vieil homme vicieux et pervers qui ne veux que se défouler sur de la jeune chair fraîche. Mais je me suis trompé, celui-ci était même trop timide. Il resta discret pour m'entraîner dans un coin sombre pour se vider. Mais au moment qu'il me touche je lui réponds : "Votre femme... Est-elle si indisérable ou bien est-ce vous le coupable?". Et voila, une gifle que je mange dans la figure et un client perdu! Moi et ma grande gueule. Mais il n’a pas repris son argent, ce n'était pas un avare au moins. Juste un pauvre me suis-je dis.
Retournais-je à la rue, sans même avoir le temps de m'allumer une cigarette qu'un autre vient me voir. Un client d'or les appelait-on. Jeune, beau et charmant, c'est a se demander pourquoi beau comme ça, ils viennent nous payer... Je ne suis guère con, loin de la, mais naïf hélas. Un simple sourire réconfortant de cet homme que je me mets à sourire comme un idiot! Et voila, je le savais! Encore un autre qui ne voulais pas payer tandis qu'avec une voix de charmeur il me dit : "Ce soir, c'est moi qui travaille pour toi." Zut! Quel con que je suis, je vais le suivre. En plus avec charme, il m'amène chez lui en me faisant croire que ce n'était pas saint de faire cela dans la rue. Arrivé dans son petit appartement a deux coin de rue plus loin, bien ranger, différent de mon bordel, je l'avoue, je m'y plaisais bien.
Et à ce moment qu'il me pris de force, sauvagement, comme un loup traque le lapin, le met par terre pour ensuite le manger... Le déguster durant ça courte souffrance. Encore une fois, je me suis fais avoir. Ce fut un moment avant que je n'arrête de bouger, le laissant faire pendant que j'étais couché comme un cadavre. Une simple l'arme furtive qui coula de mon oeuil. Je regardais le plafond... Si blanc... Je me suis dit que peut-être s'écroulerait-il sur nous. Mais par pure folie, ma simple folie ordinaire, je me mis a rêver durant que cet Adonis se défoulait sur moi. Plus il me rentrait dedans, plus il me serait la tête contre le lit et plus il m’embrassait rudement... Plus je voyais ces papillons, ils étaient beaux me disais-je. J'avais même le goût de me débattre a nouveau pour les attraper. Oh! Un est venu se poser sur mes lèvres, il était d'une beauté, tout rose, j'aimais bien le rose. Mais d'un coup si soudain le papillon s'envola, c'était fini. Bien court mais douloureux. Mais du coup, je m'en foutais, les papillons, spécialement celui qui a su toucher mes lèvres si délicatement ont réussis a m'apporter confort.
Mais... Il ne se levait pas... Il restait couché sur moi, il me prit dans ses bras, si fort mais cette fois-ci c'était moins douloureux. Je ne comprenais plus jusqu'a ce qu'il se mette à pleurer dans mes bras. Cet homme si fort se rabaisserait si vite, devant moi!?! Je ne voulais plus fuir, il était malheureux, il n'a pas fait cela par simple plaisir, je ne l'ai pas vu sourire un seule fois durant l'agressement. Est-ce une raison? Non... Il n'y a aucune raison de se venger et lâcher sa colère sur les autres, mais je m'en foutais encore. C'est alors que je lui parle de mes papillons, il était confus et m'a pris pour un fou durant un moment. Mais je lui ai bel et bien dit que si j'ai trouvé ces papillons pour me protéger, il pouvait faire de même. Il recula, il se sentait encore plus mal d'avoir agresser un idiot maintenant. Mais soudain, un détail me saute aux yeux sur le lit, il a fait sa tache sur le lit et non en moi, pourquoi un agresseur prendrait la peine de ne pas me salir de son fluide? Je le regarde droit dans les yeux et lui prends les mains, un faux sourire et les larmes aux yeux, je lui dis : "J'ai trouvé les papillons pour me protéger des imbéciles comme toi! Peut-être que si tu cherche bien, tu trouveras bien un papillon qui viendra te guérir de ta maladie."
Il fut sur le choc, il ne savais pas comment j'avais deviner. Au fond, je n'étais pas sur, mais sa réaction m'a révélé la vérité. Son visage est devenu de glace, il m'ouvrit la porte sans dire mot. Alors, je sortis sans dire mot de même. Je marchais dans la rue, j'étais triste mais pourquoi? Zut! Encore les pourquoi sans réponse! C'était assez pour ce soir, assez pathétique qu'un billet de 20 dollars d'un vieux vicieux, je me dirige tout droit vers chez moi. Mais pour la première fois, je ne pris pas de bain. Je me lance dans mon lit et sans me surprendre, je revois ce papillon, je le tue d'un coup de poing. Je ne voulais pas pleurer, le papillon m'avait trahi! Alors je l'ai trahi en retour. Il ne m'a jamais indiquer la sorti, tout ce qu'il faisait c'était rester sur moi pour me dire : "Ne regarde pas, laisses-les faire, regarde ma beauté traîtresse a la place!".
Libérer... De ce souffle qui me fait mal... De ces larmes qui ont détruis mon idéal! Me fallu-t-il cette histoire d'un soir pour comprendre? Combien de fois me suis-je mis dans des situations plus douloureuse sans même jamais comprendre. Et enfin la réponse enfin, ce n'était pas l'homme... Mais la mort du papillon.