vero.
Je me rappelle ce jour ou allongée sur mon lit devant la télé, le telephone a sonné.
Ce soir la je ne me suis doutée de rien, pourtant je savais combien tu étais malade.
je savais que chaque jour qui passait nous rapprochait un peu plus de celui ou je n'aurais pas le temps de te dire adieu.
Ce soir là j'ai décroché , j'ai passé le telephone a papa, c'était ton mari.
Quand il est rentré dans ma chambre aprés avoir raccroché, j'ai vu ces quelques larmes dans ces yeux.
Il m'aura fallu le temps de quelques secondes pour comprendre.
Tu t'étais éteinte une heure aupparavant.
dans les bras de ton frére à l'hopital...
Je ne voullais pas y croire, c'était trop dur, pourquoi c'était arrivé à toi?
Pourquoi?? tu ne le meritais pas.
Toi, un être si tendre, si genereuse et affectueuse, tu n'avais que de la gentillesse en toi.Pas de mal...
Plus jamais tu ne me prendrais dans tes bras.
Plus jamais je ne pourrais venir te voir, faire toutes ces choses que l'on a pu faire ensemble...
Tous ces bons moments gravés dans ma mémoire, je me les repasse sans arret.
Mais il y a toujours cette douleur au coeur, qui me rappelle que tu es parti.
Bien trop tot. Nous n'avions pas fini notre bout de chemin, il nous restait tant de choses à vivre ensemble.
Ton enterrement fut le jour le plus douloureux que j'ai eu à vivre.
Tes 3 enfants ont pronnoncé un discourt en ton honneur.
Tous ces gens venu te dire aurevoir, une derniere fois.
Toutes ces larmes, cette tristesse dans une meme eglise.
Une derniere rose blanche déposée sur ton cerceuil et j'ai compris.
C'était vraiment la fin.
Je n'arrive pas à aller te voir au cimetiere.
Ce n'est pas l'envie qui me manque mais le courage.
Le peu de courage que j'ai c'est toi qui me l'a enseigné quand je te parlais de mes peurs le soir seule dans ma chambre.
Tu aurais dut m'en apprendre plus mais le temps et la vie ne nous en ont pas laissé la possibilité.
La vie est parfois injuste.
Je t'aime
margot